Quand la dégradation des conditions de travail n'est pas qu'une simple fatigue, mais un risque juridique !

Il y a quelques semaines, la Cour de cassation a rendu une décision qui fait grand bruit et qui nous concerne tous directement. Si le jargon juridique peut sembler lointain, l'enjeu est capital.

La justice rappelle l'essentiel : le harcèlement n'est pas qu'une histoire de chef

La justice a rappelé une chose fondamentale : le harcèlement moral ne se limite pas à un supérieur qui s'acharne sur son subordonné. La Cour de cassation, la plus haute juridiction française, a validé l'idée que le harcèlement peut exister même en l'absence de lien hiérarchique direct.

Ce qui compte, ce sont les agissements répétés qui ont pour effet de dégrader vos conditions de travail. L'objectif n'est pas seulement de punir un mauvais chef, mais de protéger les salariés de toute situation qui porte atteinte à leur santé physique et mentale, à leur dignité et à leurs droits.

Le parallèle avec notre situation

Cette décision fait écho, avec une force déconcertante, à ce que nous vivons en ce moment dans l'entreprise.

Après la réorganisation et le PSE, on nous vend l'idée d'un "service premium" pour nos clients. En réalité, c'est un service qui, au lieu d'être une amélioration, est mis en place "au doigt mouillé".

Nous, les équipes, faisons face à un sous-effectif chronique, un manque de documentation et des moyens insuffisants. Le résultat ? Une fatigue générale, un sentiment de perte de sens et une dégradation profonde de nos conditions de travail.

La pression et le manque de clarté de cette réorganisation ont des conséquences encore plus profondes. Nous constatons que certains leads et salariés, perdus dans cette nouvelle organisation, peinent à trouver leur place et développent des comportements parfois inappropriés ou marqués par un manque d’attention pour les autres. Cette ambiance de tension, cette perte d'empathie, n'est pas le reflet d'une mauvaise volonté individuelle, mais une conséquence directe de l'instabilité et des conditions de travail précaires qui nous sont imposées.

Ce qui se passe n'est peut-être pas du harcèlement d'une personne en particulier, mais c'est une situation qui crée le terreau pour des risques juridiques. Cette réorganisation, qui semble vouloir servir les intérêts de la direction au détriment de notre bien-être et de la qualité du service, est une dégradation systémique.

Une alerte pour la Direction

Il est par ailleurs frappant de constater que les personnes qui ont été responsables de cette réorganisation, comme les anciens VP Customer et Chief People, ont quitté l'entreprise. Ces postes à haute responsabilité et hautement rémunérés ont visiblement engendré un désordre qui pèse sur les salariés, sans être productifs à long terme pour la société.

C'est pourquoi nous tenons à alerter la direction sur l'importance de s'entourer de personnes compétentes et stables. Si cette tâche s'avère difficile, nous les représentants CFDT PayFit, sommes volontaires pour les aider à choisir de bonnes personnes qui sauront s'investir réellement pour le bien-être de l'entreprise et de ses collaborateurs.

La CFDT est à vos côtés

Nous dénonçons cette situation. Les conditions de travail qui se dégradent ainsi sont inacceptables et potentiellement illégales. Le stress, la fatigue et la perte de sens ne sont pas une fatalité.

Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, ne restez pas isolé. Contactez-nous pour que l'on puisse collecter vos témoignages et agir ensemble.

Nous restons mobilisés pour défendre vos intérêts et obtenir des améliorations concrètes.

Si vous souhaitez des renseignements complémentaires vous pouvez contacter Brice ou Caroline via cfdtpayfit@gmail.com

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