Adhérentes, adhérents, salariées, salariés,
Voici, en résumé, les sujets traités par l’ancien CSE.
"Concernant le projet de laisser le bar accessible, Nicolas explique qu'un choix a été fait pour arrêter les bouteilles de bières, afin de privilégier une tireuse à bières (...) Nous faisons le constat que laisser la tireuse à bière en libre service durant les soirées n'est pas gérable donc il y aura quelqu'un pour la gérer et servir les PayFiters. Nicolas précise que le cadre n'est pas encore totalement défini avec la leadership team."
Voici en résumé les sujets que l'on traite, nous la CFDT, au CSE.
"Il a par conséquent été décidé de conserver l’IPR comme outil de pilotage de la performance au quotidien, en le décorrélant de la rémunération variable sur le Q4. Si la CFDT accueille favorablement cette décision, il regrette néanmoins les licenciements qu’il qualifie d’abusifs de deux salariées qui ont remis en question l’IPR. Il mentionne également de nombreux salariés en souffrance du fait de cet IPR et a une pensée particulière pour une salariée déclarée inapte par le médecin du travail du fait des manquements de PayFit à la préservation de sa santé. Enfin, il rappelle que cet outil a été mis en place le 15 février pour une application dès le 1er février, et souligne que les équipes au CS ont dès le début émis de fortes réserves."
Vous êtes nombreux à vous être indignés du courrier ignominieux circulant au sein de PayFit attaquant de manière éhontée le positionnement de la CFDT ; en lisant les deux extraits ci-dessus nous comprenons pourquoi, les sujets légers laissant place à la mise en lumière de l'âpreté de nos métiers mal considérés à ce jour. Nous vous remercions pour les mots de soutien que vous avez pu nous adresser, ils nous renforcent et gomment l’idée que nous serions minoritaires ; PayFit et les auteurs de cette lettre pensent que le silence de la masse vaut pour approbation à leurs agissements.
Nous nous faisons la voix de ceux qui n’ont que trop subi les errements de la direction, les pressions, le manque de considération ; maintenant que le chuchotement devient une prise de parole emplie d’assurance ; la direction prend partie.
Oui la direction car selon différents avocats saisis sur ce sujet, "le fait que la direction accepte que les salariés usent des outils numériques pour critiquer les syndicats, sans intervenir, pourrait être assimilé à une discrimination indirecte envers les organisations syndicales. Une telle passivité est d'autant plus coupable que les syndicats n'ont pas les moyens pour répondre."
Discrimination indirecte envers les organisations syndicales, tels sont les mots alarmants utilisés pour qualifier l'attitude de PayFit.
La CFDT ne pouvant rester muette devant cette attaque frontale au syndicalisme, droit à valeur constitutionnelle depuis son inscription dans le préambule de la Constitution de 1946 ; elle a décidé de prendre la parole à travers ce courrier du 29 novembre 2023 de la secrétaire nationale adjointe de la F3C Marie Buard :
A l’attention de Monsieur Firmin ZOCCHETTO, Directeur Général,
A l’attention de Madame Marie-Alice TANTARDINI, Directrice des Ressources Humaines
Madame, Monsieur,
Au cours de la seconde quinzaine de novembre, une « lettre ouverte à l’attention des payfiters », précisant dans son objet : « Inquiétude concernant le syndicat minoritaire CFDT » a été diffusée de manière anonyme via Google Form, un outil, semble-t-il, réservé à des fins professionnelles.
Cette « lettre ouverte » invite les salariés à « apposer leur signature pour valider ce formulaire » et manifester leur soutien aux propos tenus dans cette lettre.
La F3C CFDT rappelle ici que suite à une sollicitation de notre RSS, il lui a été précisé par courriel en date du 30 mars 2023 que « « la communication syndicale via slack [était] strictement interdite à ce jour » et que « Conformément à l’article L. 2142-3 du code du travail, la communication syndicale [avait] lieu via les panneaux réservés à cet effet ». Il lui a également été notifié que vous n’aviez « jamais donné [votre] accord pour la diffusion d’informations syndicales au moyen des outils numériques professionnels ».
A ce jour, force est de constater que la « lettre ouverte » précitée est toujours en ligne et accessible à tous les salariés. Or, accepter que vos canaux de communication professionnelle puissent être utilisés pour attaquer le positionnement de la CFDT et jeter l’opprobre sur ses représentants nous semble contrevenir à votre attachement au respect des règles, voire constituer une discrimination indirecte.
La F3C CFDT vous demande donc de faire respecter la réglementation à laquelle vous vous référez et de prendre toutes les mesures nécessaires à garantir à notre délégué syndical les conditions légales d’exercice de son mandat, d’ouvrir des négociations sur la communication syndicale à PayFit et se tient à votre disposition pour vous rencontrer afin d’évoquer avec vous la situation alarmante de nos représentants dans l’entreprise ainsi que la manière dont est considérée notre organisation syndicale depuis son implantation dans l’entreprise.
La F3C CFDT considère, en l’état des informations dont elle dispose et des faits dont elle a connaissance, qu’un échange peut encore permettre de trouver une perspective d’apaisement, perspective qu’elle privilégie à ce stade à des recours juridiques.
Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de nos considérations.
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Nous sommes fiers de vous représenter et nous sommes convaincus que nous continuerons à avancer ensemble pour le bien-être des collaboratrices et des collaborateurs ; n'hésitez pas à vous joindre à nous en adhérant à la CFDT.
Notre instance syndicale porte à bras-le-cœur la démocratie, l'envie du juste, et l'empathie pour ceux qui ont besoin d'être soutenus.
En comptant sur votre soutien pour que l’on continue à porter votre voix et à œuvrer pour l’atteinte d’un idéal plus juste.
CFDT PayFit
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